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Contribution sous : ParisBerlin Web >> Politique
Par delà nos peurs et nos craintes
mercredi 04 mars 2015
Édito Ce début d'année a commencé sous le sceau de l'anxiété, du doute. Non pas à cause des prévisionnistes de l'Apocalypse (cf. Saxo Bank) qui prédisent l'éruption du volcan Bardarbunga, l'envolée des cours du cacao, les cyber-attaques sur les sites de e-commerce en bourse, le défaut de paiement de la Russie, la dévaluation de la monnaie chinoise, ou encore une sortie du Royaume- Uni de l'UE. Mais pour des causes plus immédiates et tangibles.En France, les attentats du 7-9 janvier ont ébranlé des certitudes profondément ancrées et ont fait entrer dans les consciences la proximité et la possibilité de la barbarie sur son propre territoire. 93 % des Français estiment selon l'IFOP que la menace est élevée, voire très élevée. Un niveau jamais atteint mais qui croît sans cesse depuis l'affaire Merah de 2012 et qui explique que la moitié des Français soit pour l'accroissement des moyens militaires. Pas étonnant que le président Hollande endosse maintenant un costume de chef de guerre qui lui vaut un regain de popularité. Qu'il ne veuille pas être décroché du règlement du conflit ukrainien. Et qu'il place désormais au second plan les réformes économiques. En Allemagne, le débat est différent. Les Allemands redoutent une hausse des prix, s'inquiètent de leur épargne ; sans compter que beaucoup s'inquiètent de la victoire de la gauche radicale emmenée par Alexis Tsipras en Grèce sur le thème "jamais les Grecs ne nous rembourseront". De fait, plus que jamais, les Allemands s'arqueboutent sur leur place de champion économique, en appellent à la vertu de la rigueur, et clament leur aversion pour les conflits armés au prétexte ancien et devenu fallacieux de la guerre, "plus jamais cela". Des craintes nationales obligent la France à jouer un rôle majeur sur un échiquier diplomatico-militaire de plus en plus complexe et dangereux ; et obligent l'Allemagne à prendre la tête d'une Europe en quête désespérée de croissance. L'un comme l'autre ne peut y arriver seul : une diplomatie sans moyens n'a aucun avenir, aucun sens. L'inverse est vrai aussi. Reste donc à dépasser nos différends, à mettre nos atouts et capacités en commun, à faire front ensemble. En toute transparence, en toute solidarité, de toute urgence, si on ne veutpas que les craintes des uns et des autres mènent à un retour des forces extrêmes dont l'impatience et la puissance sont de plus en plus évidentes.
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