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Civocracy : initiative personnelle, réseau citoyen
mercredi 16 mars 2016
Né de deux prises de conscience différentes, Civocracy met en relation les acteurs de la société autour d'initiatives locales. Citoyens, politiques, entreprises, associations... La plate-forme, dirigée par une petite équipe berlinoise, connecte les protagonistes et anime le débat. Chloé Pahud, co-fondatrice française de Civocracy, explique son projet et son utilité à l'heure où certaines voix s'opposent en France et en Allemagne.Les Start-ups : une série franco-allemandeLa fourmilière s'est étendue des deux côtés du Rhin. Elles
sont désormais des milliers et ont envahi les grandes villes pour former des
écosystèmes. Les start-ups en Allemagne et en France se sont multipliées en
masse depuis une dizaine d'années. Berlin, Paris, Hambourg, Lyon, Munich...
Toutes les grandes villes accueillent chaque année de jeunes entrepreneurs
internationaux. Parmi eux, des expatriés. Ils sont Français ou Allemands et ont
préféré monter leur entreprise chez leurs homologues étrangers. À travers une
série d'articles, ils expliquent leurs projets, ce qui a motivé leur choix du
"Fabriqué en Allemagne" et du "Hergestellt in Frankreich".
Comment a été créé Civocracy ? L'idée est venue de deux prises de conscience différentes. Benjamin Snow, co-fondateur de la plate-forme, a fait un étrange constat lorsqu'il travaillait auprès d'un sénateur aux États-Unis. Il trouvait que la manière dont les élus discutaient avec les citoyens était complètement arriérée et en contradiction avec la société actuelle. Il a donc voulu créer un outil plus intelligent autour de la "démocratie directe". Quant à moi je suis activiste depuis longtemps. J'ai vu avec l'évolution des réseaux sociaux, qu'il y avait un fort potentiel pour mobiliser des communautés très rapidement. Des mobilisations comme le Printemps arabe et Je Suis Charlie m'ont passionnées et sont nées des réseaux sociaux. En revanche, j'ai trouvé que le soufflet redescendait assez vite. La technologie et les réseaux sociaux n'étaient pas assez performants pour s'impliquer davantage. Ce n'est pas dur de s'engager dans les réseaux sociaux, là où deux géants font la loi ? C'est vrai que c'est difficile de déloger les personnes de Facebook et Twitter. Tout le monde a ses habitudes sur ces réseaux. Du coup, il fallait vraiment nous différencier d'eux par notre engagement. Nous devions aussi disposer de contenu, d'utilisateurs mais aussi de revenus... Pour cela on s'est adressé aux villes. On a constaté qu'elles doivent s'acheminer vers plus de participation. On propose aux municipalités d'ouvrir un compte pendant un an et de soulever des problématiques que peuvent rejoindre les citoyens. Ce sont les villes qui génèrent vos revenus ? Pour le moment, oui. Nous ne voulions pas nous éparpiller en élargissant notre modèle économique. Donc, pendant deux ans, on se focalise sur les municipalités. Nous avons signé un premier pilote aux Pays-Bas avec la ville de Losser, suivi de la ville allemande de Potsdam et les résultats étaient très encourageants ! Pourquoi les Pays-Bas ? Nous avons été séléctionnés parmi 400 start-ups, en avril 2015, dans le meilleur accélérateur d'Europe : Startupbootcamp, sur le thème de la Smart City. Mais nous ne visons pas que les Pays-Bas. Nous avons récemment signé avec la ville de Potsdam. Et je commence doucement à sensibiliser notre outil auprès de municipalités en France. Nous avons à peu près 40 villes dans notre visée. En dehors des villes, qui sont les acteurs de Civocracy ? Nous avons identifié les différents acteurs de notre société. Du coup les politiques et les citoyens peuvent être rejoints par des entrepreneurs, des experts, des organisations, des associations... Toutes ces parties prenantes sont invités à débattre sur notre réseau social sur des sujets locaux ou plus internationaux. Pour le moment, nous comptons 3 000 utilisateurs. On ne peut pas dire que ce soit les plus actifs d'Internet. Mais le public s'élargit en fonction des villes. Nous appelons également des entreprises à prendre part aux débats. Ces initiatives permettent aux villes d'élargir leurs possibilités. En somme, n'importe qui peut participer et chacun peut appeler n'importe qui via un outil Twitter. On est à mi-chemin entre un outil de campagne et un outil participatif. Avez-vous l'impression qu'un des trois pays est plus enclin à la participation citoyenne ? Les choses évoluent dans les trois pays mais leurs acteurs ont des visions différentes. Les Hollandais sont de nature curieuse mais ils changent vite d'idée. Les Allemands sont plus réfractaires. Ils ont beaucoup de mal à changer leur espace mais une fois qu'ils acceptent, ils le font sérieusement et se montrent très impliqués. En France, tout est politique. Les visions changent selon le mandat, selon le parti... Il faut échanger longuement pour convaincre. Bien plus qu'en Allemagne ou aux Pays-Bas. Ce n'est pas trop dur de sensibiliser les élus aux échanges avec les citoyens ? On va dire que ce n'est pas facile. Parfois, il y a de réelles résistances. Le principe de transparence n'est pas toujours le point fort des politiques. Mais le temps de prise de décision est sûrement ce qui est de plus difficile. Une ville peut mettre beaucoup de temps à agir : entre trois et six mois. Alors que nous, nous avons besoin que tout aille très vite. Nous sommes une start-up après tout ! À l'époque actuelle, où les opinions et les populations se divisent, notamment en France, n'est-il pas difficile de sensibiliser à la participation citoyenne ? Par nature, je suis optimiste et on voit de belles choses évoluer en France. Beaucoup d'outils participatifs commencent à éclore et il y a une vraie ébullition autour d'eux. Après le contexte politique est relativement triste après les dernières élections. Mais je pense qu'il y a une prise de conscience derrière. C'est celle-ci que nous devons exploiter. Si on avait choisi de vendre des aspirateurs, on en baverait sans doute moins mais cela ne nous correspondrait pas.
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