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Edito : État d'urgence
mardi 01 mars 2016
Le projet européen va de mal en pis. Brexit, contestation des flux migratoires, montées des extrêmes... Les principes fondamentaux de l'Europe sont remis en question en ce début de nouvelle année. Certains pays comme l'Allemagne et la France se rejoignent donc sur des projets communs comme la transition numérique.Dans ce marasme, seuls deux pays sont encore capables de redresser la situation : l'Allemagne et la France pour autant qu'elles contraignent leurs extrêmes droites qui ne se sont jamais portées si bien depuis 1945. Et surtout qu'elles s'accordent vraiment et profondément. Ce qui est loin d'être le cas. Aux divergences sémantiques entretenues (solidarité versus rigueur) s'ajoutent des asymétries en termes de moyens financiers et un manque de collaboration qui conduit les liens à se distendre, et installe un climat de défiance généralisée. L'inutile réforme sur l'apprentissage de la langue allemande en France a grandement contribué à accélérer cette méfiance. De grands chantiers pourraient pourtant nous réunir. À commencer par l'instauration d'une position commune sur le sort des réfugiés. Et la France doit fermement affirmer sa solidarité devant le geste historique et généreux de la chancelière Merkel plutôt que de ricaner aux désordres et aux difficultés qui en découlent pour elle et qui font le lit des détracteurs des états de droit. De la même manière, il est urgent de relancer des chantiers communs. Longtemps appelés des voeux des uns et des autres, force est de constater que rien n'advient. La transition numérique offre pourtant l'opportunité historique de rapprocher, d'harmoniser nos points de vue : tant dans les domaines fiscaux, sociaux qu'en termes de droit du travail, de la propriété intellectuelle. Pour autant que nous nous mettions sans attendre au travail sans s'encombrer des futures échéances électorales. Ici et là, dans les milieux franco-allemands le découragement gagne, et les lamentos font florès. Ne cédons ni à cette morosité ni à cette facilité. Et essayons de réinsuffler le sens de l'intérêt général à la construction européenne et d'installer toujours et encore des passerelles, seules à même de sauver le projet européen. Il paraît que le franco-allemand a toujours connu des hauts et des bas. Peut-être. Mais là, le bas est vraiment bas, et ni notre amitié ni l'Europe ne survivront plus longtemps à un déni de nos essentielles, de nos nécessaires complémentarités.
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