Observatoire – Paris Berlin Le magazine bilingue franco-allemand Fri, 19 Oct 2018 15:32:22 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.1.1 Une nouvelle université pour Paris /une-nouvelle-universite-pour-paris/ /une-nouvelle-universite-pour-paris/#respond Wed, 11 Apr 2018 09:37:09 +0000 /?p=1804 « La création de cette nouvelle Université est pour nous une occasion unique de proposer des formations mêlant les apports de plusieurs disciplines (lettres, sciences et médecine). C’est ainsi qu’une première action de formation continue sur l’innovation écologique dans les projets architecturaux et urbains a été créée l’année dernière à la demande d’une institution internationale située au […]

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« La création de cette nouvelle Université est pour nous une occasion unique de proposer des formations mêlant les apports de plusieurs disciplines (lettres, sciences et médecine). C’est ainsi qu’une première action de formation continue sur l’innovation écologique dans les projets architecturaux et urbains a été créée l’année dernière à la demande d’une institution internationale située au Maroc. Sorbonne université dispose d’une tradition d’excellence universitaire et d’une expérience de la formation continue et est bien déterminée à s’imposer comme un des acteurs essentiels de la formation tout au long de la vie dans les mois et les années qui viennent. L’orientation qui est désormais la nôtre désormais consiste à proposer une offre de formation renouvelée avec des contenus, des formats et des rythmes adaptés aux besoins et aux contraintes des entreprises, dans une optique partenariale de ‘co-construction’ », explique Marianne Schilling, directrice du service formation continue de la Faculté des Lettres.

 

Combiner études et expérience professionnelle

 

Le pôle « Reprise d’études »  du service formation continue de la Faculté des Lettres offre la possibilité aux professionnels de reprendre leurs études dans le cadre d’un cursus diplômant (licence et master), leur permettant d’acquérir des compétences nouvelles en lien avec leur projet personnel/professionnel ou de se reconvertir. « Notre service accueille cette année près de 650 stagiaires en reprise d’études et met à leur disposition une équipe de conseillers chargés de valider avec eux leur projet de formation, de faciliter leurs démarches auprès des organismes financeurs et d’accompagner leur parcours, en liaison avec les équipes pédagogiques », indique Marianne Schilling.

 

Dans ce cadre, le diplôme « Gestion de projets et communication éditoriale » créé l’année dernière s’adresse à des professionnels travaillant dans la communication qui souhaitent se professionnaliser dans la communication éditoriale. Actuellement, alors que les postes de « chef de projet éditorial » dans les entreprises s’enrichissent et où l’on doit être capable de communiquer sur tous les supports, ce diplôme permet de concilier formation et responsabilités professionnelles, explique Delphine Pinel, responsable pédagogique du diplôme.

 

© Flickr

 

Le cursus « Métiers du management et de l’administration des entreprises », est un programme de master original en France, permettant à des diplômés d’un master de recherche de suivre une formation en alternance, tout en étant salarié de l’entreprise. « Ce master a pour objectif de leur apporter en un temps record les connaissances, savoir-faire et la culture nécessaires à leur insertion professionnelle », précise Pierre-Henri Tavoillot, responsable pédagogique de ce master. Elle s’appuie sur un réseau d’entreprises partenaires de l’opération Phénix, dont PWC, EDF, L’ORÉAL, HSBC, BRED ou IPSOS. A ce jour, on compte une centaine de diplômés depuis sa création en 2011.

 

L’université développe également son offre de formations qualifiantes et/ou certifiantes sous forme de stages en intra-entreprises ou inter-entreprises. L’actualité récente ayant polarisé l’attention sur la place du religieux dans le quotidien de la vie professionnelle, une certification métier orientée sur les questions de laïcité verra le jour courant 2018. En écho aux débats et aux polémiques parfois virulents de l’espace public sur le sujet, certaines situations de tension ont suscité l’embarras des organisations, qu’elles relèvent du domaine public ou privé. Certes, au sens strict, le terme de laïcité ne concerne que la sphère publique, mais l’usage du terme s’est depuis quelques années considérablement élargi. De sorte qu’il n’est pas illégitime de penser qu’il existe là une mission émergente au sein des institutions. C’est la raison pour laquelle le service formation continue de la Faculté des Lettres de l’Université Sorbonne Université proposera courant 2018 un nouveau diplôme en formation continue destiné à former des professionnels « référents laïcité » au sein de tout type d’organisation : entreprises, services publics, associations, … qui permettra d’offrir une application informée, claire et sereine de ce principe fondamental de la République de façon àagir de manière professionnelle sur ces sujets.

 

Vers une diffusion des savoirs

 

Enfin, la Faculté des Lettres de Sorbonne Université organise également des conférences ouvertes à tous dans une perspective de formation tout au long de la vie ainsi qu’une université d’été programmée en juillet depuis maintenant plusieurs années qui offre la possibilité de se familiariser avec la culture française à son meilleur niveau en rencontrant des participants du monde entier (une quarantaine de nationalités différentes).

 

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L’université d’été en Sorbonne : à la fois touriste et étudiant /luniversite-dete-sorbonne-a-touriste-etudiant/ /luniversite-dete-sorbonne-a-touriste-etudiant/#respond Fri, 01 Dec 2017 10:39:07 +0000 //?p=454 Pourriez-vous nous en dire plus sur l’histoire de l’Université d’été en Sorbonne ? Qui a donné les impulsions majeures pour sa création ? L’impulsion venait de la présidence de la Sorbonne à l’époque. Elle s’est dit que la Sorbonne, une grande université de renommée mondiale, n’avait pas de programme qui ne soit pas destiné à nos étudiants […]

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Pourriez-vous nous en dire plus sur l’histoire de l’Université d’été en Sorbonne ? Qui a donné les impulsions majeures pour sa création ?
L’impulsion venait de la présidence de la Sorbonne à l’époque. Elle s’est dit que la Sorbonne, une grande université de renommée mondiale, n’avait pas de programme qui ne soit pas destiné à nos étudiants habituels. Nous recevons beaucoup d’étudiants étrangers dans nos cursus classiques, mais nous avons voulu avoir la possibilité de faire connaître la Sorbonne à un public beaucoup plus vaste. À la fois évidemment à des jeunes qui éventuellement veulent venir étudier à la Sorbonne, mais aussi à des personnes de tous horizons qui ont envie de se cultiver, d’aborder des thématiques dans lesquelles nous sommes connus, sans pour autant chercher un cursus diplômant. Notre modèle est proche de celui des universités de Cambridge ou Oxford, qui depuis très longtemps ont des « summer schools », de grandes universités d’été qui s’adressent à un public extrêmement varié.

 

Selon vous, qu’est-ce qui rend unique ce programme ?
C’est l’occasion unique – si on n’est pas étudiant à la Sorbonne – de découvrir des cours dans une grande université française. Nous proposons des cours à taille humaine avec 10 à 30 participants par séminaire, ce qui permet des échanges avec les enseignants. Nos professeurs sont passionnants spécialistes de leurs sujets. On apprend beaucoup de choses dans une ambiance très agréable et détendue et dans une très belle ville. Cela permet d’être à la fois touriste et de se cultiver, d’apprendre.

 

Quels cycles de cours proposez-vous dans ce cadre ?
C’est varié, mais le modèle prédominant comprend cinq séances de trois heures autour d’un thème. Nous avons des cycles assez classiques comme la littérature française, où nous avons une approche par siècle, par époque, par grand courant littéraire. Nous offrons un cycle antiquité, également un thème classique à la Sorbonne, mais que nous proposons avec des thèmes variés. Il y a par exemple une séance sur l’amitié ou l’éloquence dans l’antiquité. Nous avons des thématiques de culture générale, avec des cycles où n’interviennent que nos enseignants de la Sorbonne. Puis il y a des cycles plus inattendus comme celui sur la femme française, qui s’intéresse à l’image de la femme française dans l’histoire, la littérature ou les médias. C’est un cycle que nous avons commencé juste l’année dernière. Apparemment un peu « fantaisiste » ,il a énormément de succès, c’est manifestement un thème qui intrigue et qui intéresse. Le cycle sur le post-modernisme marche également très bien.

 

Quelles sont les conditions d’entrée ?
C’est vraiment ouvert à tous. Au début nous demandions une qualification universitaire, et puis nous nous sommes dit que le plus important était que les gens soient intéressés. Il peut y avoir des gens très intéressés par la littérature française qui n’ont pas forcément fait d’études universitaires. Nous avons donc supprimé cette condition. Nous demandons aux participants d’avoir un niveau B2 en français, car la plupart des cours sont en français. Mais nous proposons également quelques cycles en anglais autour de la France. « Discover France » s’adresse par exemple à des anglophones qui visitent Paris et qui ont envie de voir à quoi ressemble la Sorbonne.

 

Comment se déroulent ces cours exactement ?
Nous avons quatre semaines de cours qui se déroulent au mois de juillet. Chaque cycle dure une semaine et comprend 15 heures, à raison de trois heures par jour, du lundi au vendredi, le matin ou l’après-midi, en fonction des cycles. Ce rythme permet aux participants de profiter des enseignements et de visiter Paris le reste de la journée. L’usage de nos étudiants est très variable : nous avons des gens qui viennent juste pour un cycle pendant une semaine, d’autres en font trois ou quatre et il y a aussi des gens qui viennent tout un mois. On peut faire jusqu’à huit cycles.

 

Les participants peuvent choisir d’ajouter des programmes supplémentaires à leurs cycles. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Le soir nous offrons de grandes conférences d’une heure et demie sur des sujets très variés comme « Shakespeare et la France » ou « Diversité musicale des humains ». Ces conférences sont ouvertes à tout le monde et gratuites. De plus, nous avons mis en place un programme culturel. Dans ce cadre, nous proposons des places de théâtre, des balades urbaines ou des visites de monuments, entre autres. Tous les inscrits à un cycle visitent d’ailleurs le site historique de la Sorbonne, qui n’est pas accessible au public. Nous avons également mis en place un programme sportif, dans le cadre duquel nous avons proposé des tournois de pétanque ou de la gymnastique au Jardin du Luxembourg. Une nouveauté est nos cours de FLE (français, langue étrangère) pour des étudiants qui souhaitent venir renforcer leur français. C’est un cycle que nous proposons en collaboration avec le SIAL le centre de langues de la Sorbonne et dans lequel nous avons effectivement plus un public étudiant. Dans ce cadre, six niveaux de langue – de A1 à C1 – sont disponibles. Chaque cours a une durée de deux semaines.

 

Proposez-vous un soutien aux participants venant de l’étranger pour trouver un hébergement à Paris ?
Nous avons des accords avec quelques résidences universitaires. Chaque année nous y réservons un certain nombre de chambres que nous proposons à nos participants. Cela intéresse surtout les étudiants du cours de français langue étrangère.

 

Quelles nouvelles orientations stratégiques prévoyez-vous dans les années à venir ?
Nous avons prévu de proposer des cycles nouveaux. Nous essayons toujours de nous renouveler. Jusqu’à présent nous avions par exemple un cycle sur la gastronomie qui cette année va être profondément renouvelé. Ce sera un cycle spécial qui comprendra à la fois des conférences, des cours par les professeurs, et il y aura en plus des après-midis de découvertes organisés. Des balades dans Paris pour illustrer concrètement ce que les participants ont appris dans les conférences. Cela peut par exemple être l’apparition des cafés en France, nous irons donc visiter des cafés historiques de Paris. Nous mettrons sans doute en place un cycle sur la Première Guerre mondiale, parce qu’en 2018 ce sera l’anniversaire de la dernière année de la Grande Guerre. Dans cette optique, nous réfléchissons à un programme de visites, par exemple des lieux de combat. Mais nous essayons toujours de garder nos traditions qui marchent bien – l’antiquité, l’Europe des lumières ou Les classiques de la littérature – et puis de proposer des choses nouvelles. Notre idée est aussi de faire découvrir la culture et la civilisation française à travers ces cours.

 

La prochaine édition de l’Université d’été en Sorbonne aura lieu du 2 au 27 juillet 2018. Retrouvez plus d’informations ici…

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Ein ideales Sprungbrett in die globale Welt /ein-ideales-sprungbrett-in-die-globale-welt/ /ein-ideales-sprungbrett-in-die-globale-welt/#respond Fri, 01 Dec 2017 10:13:25 +0000 //?p=438 « Unsere Absolventinnen und Absolventen sind in der Lage, Brücken zu bauen, weil sie für kulturelle Unterschiede sensibilisiert sind », sagt Prof. Dr. Thomas Bousonville, Direktor des DFHI auf deutscher Seite. Interkulturelle Projekte scheiterten oft an einem mangelnden Verständnis der anderen Kultur. Eine Besonderheit des Deutsch-Französischen Hochschulinstituts für Technik und Wirtschaft sei daher die in das Fachstudium […]

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« Unsere Absolventinnen und Absolventen sind in der Lage, Brücken zu bauen, weil sie für kulturelle Unterschiede sensibilisiert sind », sagt Prof. Dr. Thomas Bousonville, Direktor des DFHI auf deutscher Seite. Interkulturelle Projekte scheiterten oft an einem mangelnden Verständnis der anderen Kultur. Eine Besonderheit des Deutsch-Französischen Hochschulinstituts für Technik und Wirtschaft sei daher die in das Fachstudium integrierte interkulturelle und sprachliche Ausbildung.

 

Am DFHI erleben die Studierenden ein internationales Umfeld, in dem sie sich persönlich und fachlich weiterentwickeln können. Durch das Studium in gemischt-nationalen Gruppen werden sie auf ein internationales Arbeitsumfeld vorbereitet. Neben der Anwendung der Fremdsprache im Studium vertiefen sie ihre Sprachkenntnisse zusätzlich während eines Praktikums im Ausland. Die Studiengänge sind besonders praxisorientiert – ein Aspekt, der nicht nur von den Studierenden, sondern auch auf dem Arbeitsmarkt sehr geschätzt wird.

 

Das Studienangebot des Instituts umfasst sieben Bachelor- und fünf Masterstudiengänge in den Bereichen Management sowie Ingenieurwesen und Informatik. Im Bereich Management bietet das DFHI die Fächer « Deutsch-französisches und internationales Management », « Internationales Logistik-Management » und « Internationales Tourismus-Management » an. Zum Feld Ingenieurwesen und Informatik zählen die Studiengänge « Elektrotechnik – Erneuerbare Energien und Systemtechnik », « Maschinenbau », « Europäisches Baumanagement » sowie �� Informatik und Web-Engineering ».

 

Jeweils etwa die Hälfte ihres Studiums verbringen die Studierenden im Heimat- beziehungsweise Partnerland oder in einem Drittland. Der Studiengang « Europäisches Baumanagement » ermöglicht es zudem, einen zusätzlichen Teil des Studiums in Luxemburg zu verbringen.

 

Von der Planung zum fertigen Gebäude

 

Wer erstellt ein Bauwerk? Wer führt die Planungsaufgaben aus? Wer sorgt dafür, dass das Bauwerk später auch funktioniert? Mit diesen Fragen beschäftigen sich die Studierenden im Fach « Europäisches Baumanagement ». « Bei diesem Studiengang wird das zweite Studienjahr an der Universität Luxemburg absolviert », erklärt Prof. Dr. Bousonville. « So haben die Studierenden am Ende jeweils ein Jahr in Frankreich, in Luxemburg und in Deutschland verbracht sowie ein Praxissemester im Ausland gemacht und erhalten am Ende die Abschlüsse dreier Hochschulen. » Dies sei zwar mit vielen Umzügen  verbunden, der Vorteil sei jedoch, dass das persönliche Umfeld, also der komplette Jahrgang, immer mit umziehe.

 

Ein besonderer Aspekt dieses Fachs ist die Integration von Zukunftsthemen wie digitale Bauwerke, virtuelle Realitäten und Energie in den Studienplan. Themen, die im digitalen Zeitalter immer wichtiger werden. Der Studiengang schließt mit einem berufsqualifizierenden Bachelorabschluss ab. Danach ist es entweder möglich, eine berufliche Tätigkeit als Ingenieurin/Ingenieur zu verfolgen oder seine Fachkenntnisse im Masterstudiengang « Europäisches Baumanagement » zu vertiefen.

 

Elektrotechnik – vielfältige Einsatzbereiche und zukunftsorientierte « Spannung »

 

Von Forschung und Entwicklung über Qualitätsmanagement bis hin zur Produktion – Ingenieure der Elektro- und Informationstechnik werden heute in den verschiedensten Bereichen gesucht. In den kommenden Jahren wird die Stromerzeugung über erneuerbare Energien eine immer wichtigere Rolle einnehmen. Im Fach « Elektrotechnik – Erneuerbare Energien und Systemtechnik » lernen die Studierenden daher spezielle Zusammenhänge elektrischer Energieversorgungsnetze, die verstärkt von der Stromerzeugung über erneuerbare Energien geprägt sind. Ein weiterer wichtiger Studieninhalt ist die Vernetzung von Maschinen, Anlagen und Produktionsprozessen.

 

« Elektrotechnik  – Erneuerbare Energien und Systemtechnik » bietet das DFHI sowohl als Bachelor- als auch als Masterstudiengang an. Während des Bachelorstudiums verbringen die Studierenden das erste Jahr in Metz und das zweite in Saarbrücken. Im dritten Jahr können sie zusätzlich ein Semester im Ausland studieren. « Wir haben mehr als 25 Kooperationen, die es unseren Studierenden ermöglichen, ein Semester in einem Drittland zu absolvieren », erklärt Gabriel Michel, Leiter des DFHI auf französischer Seite. Zu diesen Kooperationen zählt zum Beispiel die Chalmers University of Technology in Schweden, eine international renommierte Hochschule zur Ausbildung von Ingenieuren. Auf der Masterstufe arbeitet das Institut auch mit der École Polytechnique de Montréal zusammen, einer bekannten Ingenieursschmiede in Nordamerika.

 

« Wir reagieren natürlich auf die Globalisierung, die uns dazu zwingt, über den deutsch-französischen Kontext hinauszudenken », sagt Thomas Bousonville. Daher bietet das DFHI außerdem die Möglichkeit, einen sogenannten « Chinese Track » zu belegen. Dieser richtet sich insbesondere an Studierende, die bereits aus einem deutsch-französischen Elternhaus kommen. Anstatt der Partnersprache lernen sie während des gesamten Studiums Chinesisch, mit der Option am Ende des Studiums, auch eine praktische Erfahrung in diesem aufstrebenden Teil der Welt zu sammeln.

 

Auf diesen Praxisbezug wird am DFHI besonderer Wert gelegt. Im Bachelor sowie im Master leisten die Studierenden ein Praktikum im Ausland. Einige schreiben auch ihre Abschlussarbeit direkt in einem Unternehmen. Ermöglicht wird dies durch die vielfältigen Kooperationen des DFHI mit Unternehmen wie Michelin, Smart oder der Saarländischen Landesbank. « Mindestens die Hälfte unserer Studierenden finden eine Anstellung in dem Unternehmen, in dem sie während des Bachelors oder Masters ihr Praktikum absolviert haben », berichtet Gabriel Michel. In den kommenden Jahren plane das DFHI nicht nur, seine Kooperationen mit Hochschulen in anderen Ländern, sondern auch mit Unternehmen auszubauen, um seinen Studierenden ein noch globaleres und praxisorientierteres Studium anbieten zu können.

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Apprendre à penser dans un monde global /apprendre-a-penser-monde-global/ /apprendre-a-penser-monde-global/#respond Thu, 02 Nov 2017 10:47:31 +0000 //?p=460 Racontez-nous l’historique de la coopération entre la HWR et l’ESCE. Qui a donné les impulsions majeures pour la création du cursus « Management International » et comment s’est-il développé ? La coopération de la HWR et de l’ESCE a commencé en 1990, d’abord avec un échange régulier d’étudiants, puis en sein de notre programme de master « European Management ». […]

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Racontez-nous l’historique de la coopération entre la HWR et l’ESCE. Qui a donné les impulsions majeures pour la création du cursus « Management International » et comment s’est-il développé ?
La coopération de la HWR et de l’ESCE a commencé en 1990, d’abord avec un échange régulier d’étudiants, puis en sein de notre programme de master « European Management ». Dans le cadre d’une conférence de l’Université franco-allemande, Prof. Dr. Franz Herbert Rieger, ancien directeur de l’HWR, et le professeur Jean Meimon, fondateur et ancien directeur de l’ESCE, se sont entendus sur une nouvelle forme de coopération entre nos deux écoles, plus structurée et intégrée. Au semestre d’hiver 2002/2003, nous avons donc initié le cursus franco-allemand « Management International ». Grâce à ce cursus et au directeur de la HWR de l’époque, Prof. Dr. Rieger, on a pu ouvrir un nouveau chapitre important dans la stratégie d’internalisation. Les précurseurs étaient principalement Prof. Dr. Bertram Michel, professeur franco-allemand en droit du travail, et ses collègues français(e)s. L’ancien ambassadeur d’Allemagne à Paris, Fritjof von Nordenskjöld, a accepté d’assumer le parrainage de la première promotion.

 

Pourquoi le choix d’un cursus combinant licence et master ?
Le fait de ne pas devoir chercher un master est un véritable point fort de ce cursus. En Allemagne, les étudiants changent parfois de direction après la licence pour faire leur master dans une autre université. En France, les étudiants sont habitués à réaliser cinq ans d’études dans une même université. Le fait de pouvoir chercher un stage avec un diplôme entre les mains est un véritable avantage. Entrer sur le marché du travail après cinq années d’études réalisées alternativement en France et en Allemagne donne toutes les clés pour l’avenir.

 

Selon vous, qu’est-ce qui rend unique cette coopération?
Le programme a trois points forts. Tout d’abord il s’agit d’une licence, suivie directement d’un master. À la fin du cursus, les étudiants ont donc au total quatre diplômes : la licence et le master de l’HWR, le « grade de master » (bac+5) de l’ESCE Paris et le diplôme de l’Université franco-allemande. C’est donc un diplôme très complet. Ensuite, il ne s’agit pas d’un simple échange entre étudiants. C’est une coopération très étroite, avec un programme de cours conçu de manière complémentaire pour profiter des points forts de chaque école. Enfin, l’UFA représente un grand soutien pour ce programme. Depuis que j’ai repris la gestion du programme en 2010, nous avons conçu un cursus enrichissant qui satisfait parfaitement les étudiants. Qu’ils soient allemands ou français, ils nous disent tous qu’ils renouvelleraient cette expérience. Même ceux qui décident de quitter le programme après la licence pour s’orienter vers une autre direction, le quittent avec un peu de nostalgie.

 

Quelles sont les conditions d’entrée pour ce cursus ?
Puisqu’il y a deux écoles, il y a deux possibilités d’entrée. En Allemagne, les professeurs procèdent à une sélection par dossier, suivi d’un entretien qui vise principalement à évaluer la motivation et les connaissances de la langue française. Chaque année, nous recevons environ 100 candidatures, dont 40 candidats sont invités aux entretiens et 13 à 14 sont retenus. Les entretiens se déroulent toujours en coopération avec notre partenaire. Par conséquent, un représentant de l’ESCE est donc présent. En France, il y a une première sélection via le concours Sésame (un concours d’entrée commun à 8 écoles de commerce et de management international délivrant toutes un diplôme visé à bac+4 ou bac+5). Une seconde phase correspond ensuite à l’entrée à l’ESCE, avant de passer également un entretien de motivation pour le programme. De même façon qu’à l’HWR, les entretiens se déroulent en coopération avec l’école partenaire, je viens donc régulièrement à Paris pour y assister.

 

Comment se déroule ce programme exactement ?
Durant les deux premiers semestres, chaque école garde ses propres étudiants. Pour le troisième et quatrième semestre, les étudiants se retrouvent tous à Paris. Durant le cinquième semestre, ils réalisent un stage : le stage des étudiants allemands se déroule dans un pays francophone, par exemple en France, en Belgique ou au Canada. Le stage des étudiants français se déroule dans un pays germanophone comme l’Allemagne, l’Autriche ou la Suisse allemande. Du sixième au huitième semestre, ils reviennent tous à Berlin pour passer les cours obligatoires pour l’obtention de la licence allemande, écrire leur mémoire de licence, et commencer le master avant de retourner à Paris pour finir les spécialisations de l’école partenaire durant le neuvième semestre. Pour le dixième et dernier semestre, ils peuvent soit choisir le système classique des écoles de commerce françaises avec un mémoire-stage, soit revenir à Berlin pour écrire un mémoire classique : la Masterarbeit.

 

Il s’agit donc d’un programme de commerce international dans un cadre franco-allemand. Quel rôle y joue l’anglais ? Nos étudiants doivent écrire leur « mission export », un projet en deuxième année, pour lequel ils travaillent en équipe avec leurs binômes de l’autre école, en français. Le mémoire de licence doit être écrit en allemand. Quant au mémoire de master, celui-ci doit être rédigé en anglais. Nos étudiants ont donc un très bon niveau en allemand, français et également en anglais.

 

Quelles sont les chances de trouver un emploi après avoir terminé le cursus « Management International » ?
Je ne connais pas d’étudiant au chômage, issu de notre parcours. Plus de 200 de nos diplômés travaillent aujourd’hui dans des grandes entreprises ou des organisations internationales comme SAP, Mazars, BearingPoint, Capgemini, Airbus, L’Oréal, Deloitte, Air France, PwC, Universal Music, Simon Kucher ou KPMG.

 

Comment ce cursus peut-il contribuer à mieux répondre aux défis posés par la globalisation ?
Nos étudiants évoluent dans un monde globalisé. C’est un point essentiel. Rien ne leur fait peur, que ce soit de partir travailler à Singapour ou à Johannesburg. Deuxièmement, nos étudiants ont des compétences interculturelles très marquées. Ils ont acquis un savoir-faire unique, car ils sont obligés de le développer dès la première année. Ils sont parfaitement capables de travailler dans des groupes internationaux et quand ils rencontrent des difficultés, la situation va être analysée en prenant en compte les différences culturelles.

 

Quelles nouvelles orientations stratégiques prévoyez-vous dans les années à venir?
Les étudiants ont exprimé le souhait de réaliser davantage d’expériences dans des pays tiers, surtout en Chine. L’Asie offre des expériences professionnelles et intellectuelles complètement différentes. Pour le futur, j’imagine réaliser d’autres coopérations, par exemple avec des pays émergents.

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« Nous sommes la preuve vivante que l’Europe fonctionne très bien » /sommes-preuve-vivante-leurope-fonctionne-tres-bien/ /sommes-preuve-vivante-leurope-fonctionne-tres-bien/#respond Thu, 02 Nov 2017 10:42:59 +0000 //?p=457 Pourriez-vous nous en dire plus sur l’histoire de l’Institut Supérieur Franco-Allemand de Techniques, d’Économie et de Sciences (ISFATES) ? Gabriel Michel (GM) : Cette coopération a été construite suite à un accord entre les deux gouvernements Schmidt et Giscard en 1978. Après l’Europe du fer et du charbon, il fallait imaginer l’Europe de l’éducation. La coopération […]

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Pourriez-vous nous en dire plus sur l’histoire de l’Institut Supérieur Franco-Allemand de Techniques, d’Économie et de Sciences (ISFATES) ?
Gabriel Michel (GM) : Cette coopération a été construite suite à un accord entre les deux gouvernements Schmidt et Giscard en 1978. Après l’Europe du fer et du charbon, il fallait imaginer l’Europe de l’éducation. La coopération entre la HTW Saar à Sarrebruck et l’Université de Metz (Université de Lorraine aujourd’hui) a été la première pierre de cette édifice. Aujourd’hui, l’Europe est une idée qui paraît naturelle, mais à cette époque-là, les étudiants des deux pays qui pouvaient éventuellement faire leurs études ensemble étaient  ceux des régions frontalières en l’occurrence de Sarre et de Lorraine. Les populations de ces deux régions avaient tellement souffert : elles ont vécu trois guerres en moins d’un siècle et  étaient prêtes à passer à  autre chose. Il ne faut pas non plus oublier que Robert Schumann venait de Metz.

Thomas Bousonville (TB): Eine solche Kooperation war in den 70er Jahren alles andere als selbstverständlich. Zu dieser Zeit, also lange vor Bologna, gab es überhaupt keine Vergleichbarkeit der Systeme und Abschlüsse. Dass man es damals geschafft hat einen Doppelabschluss zu kreieren und eine Anerkennung der Studienleistungen im anderen Land zu erreichen, war eine Pionierleistung.

Welche verschiedenen Studienbereiche bietet das Deutsch-Französische Hochschulinstitut für Technik und Wirtschaft (DFHI) an?
TB: Wir haben sieben verschiedene Bachelorstudiengänge, die in zwei große Bereiche gegliedert sind. Das ist auf der einen Seite der Bereich Management, mit den Studiengängen deutsch-französisches und internationales Management, internationales Logistik-Management und internationales Tourismus-Management. Auf der anderen Seite haben wir den Bereich Ingenieurwesen und Informatik, in denen Elektrotechnik – Erneuerbare Energien und Systemtechnik, Maschinenbau, Europäisches Baumanagement und Informatik & Web-Engineering zusammengefasst sind.

Selon vous, quels aspects rendent l’ISFATES unique?
GM: Nos étudiants sont constamment dans un groupe franco-allemand, même quand ils sont dans leur pays d’origine. Par la suite, les étudiants passent l’essentiel de leur scolarité à l’étranger. Par exemple, ceux qui vont jusqu’au Master (dix semestres d’études) peuvent passer six ou sept semestres à l’étranger, et pas seulement dans le pays partenaire, mais aussi dans des pays tiers. Nous sommes la preuve vivante que l’Europe fonctionne très bien. Avoir un diplôme européen, par rapport à des gens qui n’ont qu’un diplôme national, ce n’est pas comparable. Ce cursus contribue à créer des profils avec des personnalités et des carrières différentes.

TB: Die Internationalität der verschiedenen Bereiche, die man nicht hat, wenn man « nur » an einer « école d’ingénieur » oder einer « école de commerce » studiert. Und die Doppelqualifikation aus der Fachdisziplin und dem Aspekt Sprachen/Interkulturelles. Unsere Absolventinnen und Absolventen sind in der Lage Brücken zu bauen und in einem internationalen Projekt zu arbeiten, weil sie für kulturelle Unterschiede sensibilisiert sind. Man sieht immer wieder, dass internationale Projekte scheitern, wenn nicht darauf geachtet wird, die andere Kultur zu verstehen. Unsere Studiengänge sind daher sehr praxisorientiert, was auch am Arbeitsmarkt besonders gefragt ist. Was uns zudem von anderen deutsch-französischen Kooperationen abgrenzt, ist die geografische Nähe zwischen Metz, Saarbrücken und – im Fall unseres trinationalen Studiengangs – Luxemburg. Diese Nähe ermöglicht es uns, uns regelmäßig zu treffen und auszutauschen und wir haben auch Dozentinnen und Dozenten, die sowohl in Metz, als auch in Saarbrücken unterrichten. Das ist in anderen Kooperationen nicht in der gleichen Weise möglich.

Es ist also möglich, im Rahmen der binationalen Studiengänge zusätzlich ein Erasmussemester zu absolvieren?
TB: Das erste Jahr verbringen die Studierenden in Frankreich, das zweite Jahr in Deutschland und im fünften Semester ist es möglich, ein Erasmussemester zu machen. Hier versuchen wir die Kooperationen der beiden Hochschulen gemeinsam zu nutzen. So kann ein französischer Student auch an einer Partnerhochschule der HTW Saar einen Erasmusaufenthalt machen, und ein deutscher Student über eine Kooperation der Université de Lorraine wegfahren. Frankreich hat zum Beispiel sehr gute Beziehungen zu Quebec, mit Sonderabkommen, die es ermöglichen, die hohen Studiengebühren dort zu umgehen. Hier haben wir uns stark dafür eingesetzt, dass kein Unterschied zwischen Deutschen und Franzosen gemacht wird.

GM : Plus de 25 coopérations permettent à nos étudiants de passer un semestre dans un pays tiers. Cette année nous avons 27 étudiants qui sont en échange Erasmus. Sans compter aussi que nous avons une coopération, qui a maintenant une vingtaine d’années, avec l’École Polytechnique de Montréal, un établissement très réputé au niveau mondial. Les étudiants commencent par un semestre et finissent parfois même par continuer leurs études là-bas.

Das DFHI bietet auch einen trinationalen Studiengang, Europäisches Baumanagement, an. Wie läuft dieser Studiengang genau ab?
TB: Bei diesem Studiengang wird das zweite Studienjahr an der Universität Luxemburg absolviert. So haben die Studierenden am Ende jeweils ein Jahr in Frankreich, in Luxemburg und in Deutschland studiert und ein Praxissemester gemacht und erhalten die Abschlüsse dreier Hochschulen. Dieser Studiengang ist zwar mit viel Umziehen verbunden, aber ein Vorteil ist, dass der komplette Jahrgang, also das persönliche Umfeld immer mit umzieht.

Avez-vous prévu d’autres cursus trinationaux dans les années à venir ?
GM : Aux étudiants qui s’intéressent à l’informatique et au web, nous proposons d’intégrer le cursus ECS (European Computer Science). Les étudiants passent la première année à Metz, la deuxième année à Sarrebruck et ensuite ils ont le choix entre cinq autres pays en Europe : l’Espagne avec Burgos, Coimbra au Portugal, Venise en Italie, Timisoara en Roumanie ainsi que Turku en Finlande. Un étudiant qui passe par exemple une année à Turku, obtiendra donc des diplômes dans les trois pays : en Allemagne, en France et en Finlande. C’est un projet dans lequel nous allons commencer à engager nos étudiants dès maintenant.

Welche Voraussetzungen muss man mitbringen, um am DFHI aufgenommen werden zu können?
TB: Auf deutscher Seite braucht man ein Abitur oder fachgebundenes Abitur, und das Niveau B2 in der Partnersprache. Die Bewerbung funktioniert auf Basis eines Dossiers. Die Studienplätze werden in Abhängigkeit der verfügbaren Plätze vergeben, wobei nicht nur nach der Abiturnote gegangen wird, sondern auch die Vorerfahrungen im deutsch-französischen Bereich eine Rolle spielen. Pro Jahr erhalten wir etwa 400 Bewerbungen und haben rund 120 Studienplätze für Studienanfängerinnen und -anfänger.

GM : Du côté français, on n’a pas besoin d’avoir un niveau B2 en allemand. Le test de niveau d’entrée nous permet de savoir si les gens ont des chances d’atteindre un niveau B2 avant de commencer la deuxième année qui se déroule à Sarrebruck. Pour les Français, dont le niveau d’allemand n’est pas excellent, nous avons mis en place un ensemble de mesures, qui comprend des cours renforcés en allemand durant leur première année à Metz, des stages linguistiques, un « mini-job » pendant l’été et un stage avant le début de la deuxième année à Sarrebruck, pour se mettre à niveau.

Entretenez-vous des coopérations régulières avec des entreprises ?
GM : Nous travaillons aussi bien avec des entreprises régionales qu’internationales. Il arrive parfois que nos diplômés commencent par une grande carrière internationale et qu’ils reviennent 15-20 ans après dans leur région d’origine. Pour s’ouvrir à l’international, beaucoup d’entreprises de taille moyenne ont besoin de gens qui ont des compétences comme celles offertes par nos structures.

TB: Wir haben zum Beispiel Kooperationen mit Michelin, der Saarländischen Landesbank sowie Smart, die Niederlassungen in der Region haben und pro Jahr mehrere Stipendien an DFHI-Studierende vergeben. Die Studierenden arbeiten schon während des Studiums im Unternehmen oder schreiben dann ihre Abschlussarbeit dort. Der Werkleiter von Smart France ist beispielsweise ein ehemaliger Student des DFHI. Durch das lange Bestehen unserer Kooperation haben wir viele Absolventinnen und Absolventen in höheren Positionen, was es uns erleichtert, dieses Netzwerk auszubauen.

Könnten Sie uns mehr über den « Chinese Track » sagen, der am DFHI angeboten wird?
TB: Wir reagieren natürlich auch auf die Globalisierung, die uns dazu zwingt, über den deutsch-französischen Kontext hinaus zu denken. So ist Englisch auch ein fester Bestandteil unseres Curriculums. Diese internationale Komponente über das Deutsch-Französische hinaus wird vor allem von Studieninteressierten nachgefragt, die bereits aus deutsch-französischen Elternhäusern kommen und für die es nicht so interessant ist, die Partnersprache zu perfektionieren. Um diesen Personen etwas Attraktives anbieten zu können, haben wir den « Chinese Track » entwickelt. Statt der Partnersprache wird über das komplette Studium hinweg Chinesisch gelernt. Ziel ist es aber nicht nur die Sprache, sondern auch die interkulturelle Kompetenz – wie mache ich in Ostasien Geschäfte, wie ist die Mentalität dort – zu erlernen, mit dem Ziel dort beispielsweise eine praktische Studienphase verbringen zu können.

Les étudiants qui passent par l’ISFATES, trouvent-ils facilement du travail ?
GM : Trouver un travail avec un diplôme de l’ISFATES n’est pas difficile. Nous avons aujourd’hui des diplômés sur tous les continents. Au moins la moitié de nos étudiants continuent dans l’entreprise dans laquelle ils ont effectué leur stage de master. Pour les autres, on parle d’une ou deux semaines pour trouver un travail, c’est presque instantané. Nos étudiants n’ont aucun souci pour trouver très rapidement un travail qui correspond à leur niveau d’études, avec beaucoup de responsabilités, puis une belle carrière.

TB: Wir haben Absolventinnen und Absolventen bei Smart, Airbus, Michelin, der Saarländischen Landesbank oder auch Villeroy & Boch. Das sind Unternehmen, die hier in der Region Niederlassungen haben, und mit denen wir regelmäßig zusammenarbeiten. Viele unserer Absolventinnen und Absolventen finden auch eine Anstellung in mittelständischen Unternehmen, die händeringend technisch oder betriebswirtschaftlich qualifiziertes Personal brauchen, das zudem diese interkulturell-sprachliche Kompetenz besitzt.

Avez-vous prévu d’autres cursus ou coopérations pour les années à venir ?
GM : On a déjà plusieurs masters en alternance. C’est un dispositif qui est très prometteur et on aimerait bien l’étendre de façon plus importante.

TB: Wir haben vor zwei Jahren einen neuen Bachelorstudiengang eingeführt: Internationales Tourismus-Management. Im Studienjahr 2017/2018 haben wir die ersten Absolventinnen und Absolventen dieses Studiengangs. Das Programm erfreut sich großer Beliebtheit bei den Studierenden. Darüber hinaus konzentrieren wir unsere Anstrengungen auf die Kooperationen mit Erasmus-Partnerhochschulen und prüfen, wie wir unsere Partnerschaften mit Unternehmen ausbauen können, damit mehr Studienphasen direkt im Unternehmen verbracht werden können.

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« Gelebte europäische Integration » /gelebte-europaische-integration/ /gelebte-europaische-integration/#respond Wed, 27 Sep 2017 09:29:31 +0000 //?p=447 « Ein Programm, das einen hervorragenden Doppelabschluss bietet und Türen auf dem internationalen Arbeitsmarkt öffnet », sagt Christophe Boisseau, Dekan an der École Supérieure du Commerce Extérieur (ESCE) Paris. Zusammen mit der Hochschule für Wirtschaft und Recht (HWR) Berlin hat die ESCE im Jahr 2002 den binationalen Studiengang « Management International » ins Leben gerufen. Der kombinierte Bachelor-/Masterstudiengang bietet […]

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« Ein Programm, das einen hervorragenden Doppelabschluss bietet und Türen auf dem internationalen Arbeitsmarkt öffnet », sagt Christophe Boisseau, Dekan an der École Supérieure du Commerce Extérieur (ESCE) Paris. Zusammen mit der Hochschule für Wirtschaft und Recht (HWR) Berlin hat die ESCE im Jahr 2002 den binationalen Studiengang « Management International » ins Leben gerufen. Der kombinierte Bachelor-/Masterstudiengang bietet Studierenden die Möglichkeit, die Hälfte ihres Managementstudiums in Berlin und die andere Hälfte in Paris zu absolvieren.

« Der Studiengang ist eine großartige Gelegenheit, ein Managementstudium mit zwei Perspektiven zu durchlaufen und die jeweils andere Kultur und Sprache kennenzulernen », sagt Julius Frederking, der zum Jahrgang 2014 gehört. Nach seinem Zivildienst in Frankreich suchte er nach einem Managementstudium, das es ihm ermöglichte seine Französischkenntnisse weiterhin zu nutzen.

Der von der Deutsch-Französischen Hochschule geförderte Studiengang zwischen Paris und Berlin überzeugte ihn schließlich aufgrund der Inhalte und der Partnerstädte. Vertiefungsmöglichkeiten hält der deutsch-französische Studiengang in den Bereichen « Marketing Management », « Finance und Accounting » sowie « Rechnungswesen und Controlling » bereit. Frederking spezialisierte sich in Accounting, schrieb seine Bachelorarbeit an der HWR und seine Masterarbeit in Kooperation mit dem französischen Unternehmen Elis an der ESCE.

Direkter Start in den Beruf

 

Dank der internationalen, mehrsprachigen (deutsch, französisch, englisch) Ausbildung und des großen Praxisbezugs haben die Absolventinnen und Absolventen des Studiengangs « Management International » hervorragende Berufschancen. Über 200 von ihnen haben bereits eine Karriere in einer internationalen Organisation oder einem global agierenden Unternehmen wie Airbus, PricewaterhouseCoopers, KPMG, BearingPoint, Universal Music, Simon-Kucher oder Air France aufgenommen. So brachte es auch Julius Frederking schon während seines Studiums zur Wirtschaftsprüfungs- und Steuerberatungskanzlei Mazars – erst im Rahmen seines Pflichtpraktikums in Paris, später als Werkstudent und schließlich als Senior Associate in Berlin.

« Durch das dreisprachige Studium in binationalen Gruppen und in den verschiedenen Hochschulsystemen zweier Länder entwickeln sich die Studierenden nicht nur akademisch weiter, sie profitieren vom kulturellen Austausch und Miteinander. Das trägt unbedingt zur Persönlichkeitsentwicklung bei », erklärt Prof. Dr. Jennifer Pédussel Wu, Studiengangsleiterin an der HWR Berlin. Dies bestätigt auch Frederking, der durch den internationalen Kontext des Studiengangs viele Soft Skills fürs Berufsleben mitbekommen habe. Mittlerweile arbeitet er in Berlin für die Management Beratung 4C Group.

 

Exzellenz trifft Exzellenz

 

Mit der ESCE Paris und der HWR Berlin haben sich zwei hochklassige Bildungseinrichtungen aus dem Bereich Wirtschaft zusammengeschlossen. Die Hochschule für Wirtschaft und Recht Berlin zählt zu Deutschlands führenden Hochschulen für angewandte Wissenschaften mit hohem Praxisbezug, vielfältiger Forschung und starker internationaler Ausrichtung. Die École Supérieure du Commerce Extérieur Paris ihrerseits ist nicht nur die älteste internationale Handelsschule Frankreichs, sondern auch eine der besten Grande Ecoles im Bereich Wirtschaft.

Die Kooperation der beiden Bildungseinrichtungen lebe die Zukunft des Studierens bereits heute vor, sei « gelebte europäische Integration », betont Christophe Boisseau, Studiendekan der ESCE Paris. « Austausch und gute Beziehungen sind der Schlüssel zum Verständnis anderer Wirtschaftssysteme und bilden die Basis, um die Globalisierung zu managen. » Für Europa spielen dabei insbesondere die deutsch-französischen Beziehungen eine maßgebliche Rolle.

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Deutsches Recht, französisches Recht – ein Zentrum /deutsches-recht-franzosisches-recht-ein-zentrum/ /deutsches-recht-franzosisches-recht-ein-zentrum/#respond Tue, 05 Sep 2017 09:34:11 +0000 //?p=450 « Im Gegensatz zu anderen deutsch-französischen Ausbildungen lässt das CJFA seinen Studenten eine hohe Entscheidungsfreiheit und bietet hervorragende Möglichkeiten », sagt dessen Direktor Professor Philippe Cossalter. Am Centre juridique Franco-Allemand, das zur Rechtswissenschaftlichen Fakultät der Universität des Saarlandes gehört, studieren Deutsche und Franzosen gleichzeitig die Rechtssysteme beider Länder.   Je nach persönlichen Zielen haben die Studenten die […]

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« Im Gegensatz zu anderen deutsch-französischen Ausbildungen lässt das CJFA seinen Studenten eine hohe Entscheidungsfreiheit und bietet hervorragende Möglichkeiten », sagt dessen Direktor Professor Philippe Cossalter. Am Centre juridique Franco-Allemand, das zur Rechtswissenschaftlichen Fakultät der Universität des Saarlandes gehört, studieren Deutsche und Franzosen gleichzeitig die Rechtssysteme beider Länder.

 

Je nach persönlichen Zielen haben die Studenten die Möglichkeit, ihr Studienprogramm individuell anzupassen. So ermöglicht es beispielsweise deutschen Studierenden, zusätzlich alle erforderlichen Kurse für die Vorbereitung der ersten juristischen Staatsprüfung (« Staatsexamen ») zu absolvieren. Französische Studierende können am CJFA die notwendigen Grundlagen zur Vorbereitung auf verschiedene französische « Concours » sammeln.

 

Die ersten zwei Jahre des Studiums verbringen Deutsche und Franzosen direkt am CJFA in Saarbrücken. Danach entscheiden die Studierenden selbst über ihren weiteren Weg: Sie können sich für einen « Licence »-Studiengang, gefolgt von einer Vorbereitung für das Staatsexamen, entscheiden, oder nach ihrer deutsch-französischen « Licence » einen Master in öffentlichem Recht oder Privatrecht machen.

 

Zwei Jahre, zwei Abschlüsse

 

Ab September 2017 bietet die Universität des Saarlandes gemeinsam mit der Universität Paris II einen integrierten Masterstudiengang in vergleichendem öffentlichen Recht an.

 

Dabei durchlaufen französische Studierende, die ihre Kenntnisse der deutschen Sprache und des deutschen Rechts vertiefen möchten, den Masterstudiengang « Deutsches Recht für französischsprachige Studierende » an der Universität des Saarlandes. « Ein einzigartiges Angebot », sagt Philippe Cossalter, denn es richte sich auch an Studierende mit noch geringen Deutschkenntnissen.

 

Deutsche Studierende, die sich auf die erste juristische Staatsprüfung vorbereiten, absolvieren am Europa-Institut der Universität des Saarlandes den Masterstudiengang « Europäisches und Internationales Recht ».

 

Nach zwei Jahren erhalten Deutsche und Franzosen ihren jeweiligen Masterabschluss der Universität des Saarlandes sowie einen Masterabschluss in vergleichendem öffentlichen Recht der Universität Paris II.

 

Weitere Doppelstudiengänge bietet das CJFA außerdem in Kooperationen mit der Universität Straßburg, der Universität Lorraine und, ab September 2017, mit der Universität Toulouse an.

 

Grenzen überschreiten

 

Notaren, Notarassessoren und Referendaren aus Deutschland und Frankreich ermöglicht das Centre juridique Franco-Allemand zudem eine Weiterbildung im Notarrecht des Nachbarlandes. Die Kurse finden jeweils in der Muttersprache der Notare statt. So lernen französische Notare auf Französisch das deutsche Recht und deutsche Notare auf Deutsch das französische Recht. Nach erfolgreichem Durchlaufen der Weiterbildung erhalten die Teilnehmer das « Zertifikat Weiterbildung im Notarrecht, Option deutsches oder französisches Recht » der Universität des Saarlandes.

 

Auch Rechtsanwälte beider Länder können am CJFA eine Weiterbildung absolvieren, die die Grundkenntnisse im Recht des Nachbarlandes vermittelt und inhaltliche wie kulturelle Unterschiede beider Rechtssysteme aufzeigt. Für deutsche Rechtsanwälte findet eine entsprechende Ausbildung an der École de formation du barreau in Parisstatt. Französische Rechtsanwälte durchlaufen das Programm an der Universität des Saarlandes. Hier werden die Deutschen im französischen Recht auf Französisch und die Franzosen im deutschen Recht auf Deutsch unterrichtet.

 

In den kommenden Jahren plant das Centre juridique Franco-Allemand, sein Angebot weiter zu spezialisieren sowie neue Universitätspartnerschaften aufzubauen. « Auf der Basis unserer bestehenden Programme werden wir eine hohe Anzahl neuer Studiengänge einrichten, um den Wünschen und dem Bedarf der Studenten entgegenzukommen », verspricht Direktor Cossalter. « Ich sehe das CJFA wie eine Grande école: Sie garantiert hervorragende Qualität und öffnet alle Türen. »

 

Mehr Informationen zum Centre juridique franco-allemand gibt es hier…

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« LE CJFA, de nombreuses portes ouvertes et de belles opportunités » /cjfa-de-nombreuses-portes-ouvertes-de-belles-opportunites/ /cjfa-de-nombreuses-portes-ouvertes-de-belles-opportunites/#respond Wed, 12 Jul 2017 09:50:56 +0000 //?p=464 Dans le paysage des institutions de coopération européennes, en quoi le CFJA se démarque-t-il ?  Son bilinguisme, son biculturalisme et ses capacités le rendent unique en Europe.  Au Centre juridique franco-allemand, sont enseignés simultanément les droits des deux pays. De nombreux programmes de coopération franco-allemande juridique existent : très souvent, il s’agit de programmes d’échanges où […]

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Dans le paysage des institutions de coopération européennes, en quoi le CFJA se démarque-t-il ? 
Son bilinguisme, son biculturalisme et ses capacités le rendent unique en Europe.  Au Centre juridique franco-allemand, sont enseignés simultanément les droits des deux pays. De nombreux programmes de coopération franco-allemande juridique existent : très souvent, il s’agit de programmes d’échanges où le droit allemand est étudié en Allemagne et le droit français en France. Notre particularité est que, dès la première année, les étudiants travaillent dans les deux langues et apprennent les deux cultures. Le CJFA a été la première institution universitaire en Allemagne où les étudiants pouvaient communiquer indifféremment en français et en allemand, tous les membres du centre étant bilingues. Avec trois enseignants français titulaires en poste à l’Université de la Sarre, le CJFA bénéfice d’une localisation géographique adéquate, lui permettant d’inviter plus de 20 enseignants chaque semaine à venir disposer leurs cours dans les mêmes conditions qu’une faculté de droit française. Le CJFA représente ainsi une base de formation solide pour un grand nombre de juristes franco-allemands – notre réseau unique de 2 000 Alumni le prouve – qui, ensuite, achèvent leur parcours dans d’autres universités.

 

Et après le CFJA, les étudiants continuent-ils leurs études en Allemagne ou en France?
Ils ont le choix ! Le CJFA propose une formation commune de base de deux ans à la suite de laquelle les étudiants sont libres de choisir leur voie : ils peuvent s’orienter vers une licence suivie d’une préparation pour le Staatsexamen, ou bien décider de suivre, après leur licence franco-allemande, un master 1 et 2 en droit public ou en droit privé en France.

Aujourd’hui, l’expérience acquise depuis plus de 60 ans nous permet de dire que les étudiants prennent goût au droit étranger après leur séjour en Allemagne ou en France. De très nombreux diplômés, après leurs années d’études au CJFA, décident de compléter leur formation par des séjours de LLM dans d’autres pays, que cela soit un niveau européen ou mondial. En effet, dans un univers juridique concurrentiel, la maitrise de deux ordres et de deux langues ne suffisent plus. Les étudiants complètent volontiers leur double formation par l’apprentissage d’un autre droit, notamment anglo-saxon.

Pourquoi avoir choisi d’implanter le CFJA en Sarre ? 
Plus qu’un choix, il s’agit d’Histoire. De 1918 à 1935, puis de 1944 à 1957, la Sarre a été sous autorité française. L’université de la Sarre a été créée par l’université de Nancy en 1947 et est donc, originairement, une université française. Lorsque les Sarrois ont voté pour le rattachement à l’Allemagne en 1955, l’université de la Sarre est devenue, de fait, une université allemande tout en conservant une partie de son administration française. Aujourd’hui, nous avons une mission d’enseignement interculturel, c’est une belle opportunité de délivrer un diplôme français en terre allemande. Ce n’est donc pas le CJFA qui a été implanté en Sarre, c’est la Sarre qui a créé le CJFA. Il n’aurait pas pu naître ailleurs.

Créez-vous aussi des coopérations avec d’autres pays ?
En 2016, je suis allé à Tunis avec une délégation parlementaire sarroise. Dans ce cadre, j’ai visité l’Université internationale de Tunis. Ensemble, nous avons développé l’idée d’un système qui consisterait à envoyer les étudiants allemands francophones du CJFA au Maghreb et inversement, les jeunes juristes nord-africains en Allemagne. Dans ce contexte, la lanque française servira de moyen d’accès à la langue allemande dans le cadre d’un nouveau LLM « Deutsches Recht für Französischsprachige Studierende ». L’Université internationale de Tunis a créé, elle, un Master 1 spécifique « Droit des pays arabes ».

 

À votre avis, serait-il possible et souhaitable d’harmoniser plus la formation des juristes entre l’Allemagne, la France et plus largement les autres pays européens ? 
A mon avis, une formation commune est difficilement envisageable.
En premier lieu, le droit est une science humaine, mais il s’agit également d’une science « nationale », les systèmes juridiques diffèrent de pays en pays. Pour utiliser un exemple concret : un chimiste peut être formé en France ou en Allemagne, les règles chimiques restent les mêmes. Imaginer faire du droit indifféremment dans un pays ou un autre semble plus compliqué. Cela est également vrai pour le droit international et le droit européen : le droit de l’Union européenne n’est pas appliqué de la même manière en France et en Allemagne, des particularités nationales existent. Tant que le système juridique n’est pas révisé complétement au niveau européen et international, les études ne peuvent pas être harmonisées.

En second lieu, en Allemagne, la matière du droit n’a pas été touchée par la réforme Bologna[1], nous sommes restés sur le principe du Staatsexamen. Tous les juristes allemands doivent étudier le droit civil, le droit pénal, le droit public. Le Staatsexamen demande de suivre l’intégralité des modules du cursus. Passer une année à l’étranger ne peut remplacer une année d’enseignement en Allemagne. En revanche, un jeune juriste français peut facilement réaliser sa troisième année à l’étranger, personne ne lui demandera de la refaire en France. En Allemagne, qui dispose d’une formation juridique très spécifique, le système Erasmus existe mais est dans la réalité, assez difficilement applicable pour les étudiants en droit.

Cela vaut-il également pour les notaires et juristes déjà confirmés et inscrits au barreau ?
Oui, les règles nationales sont très spécifiques ; l’exercice des professions de notaire et d’avocat est différent entre les deux pays. Mais la connaissance mutuelle des deux systèmes est essentielle. C’est pourquoi le CJFA a été désigné en 2015 pour assurer, au nom du Conseil supérieur du notariat et de la Bundesnotarkammer, une formation continue franco-allemande des notaires. En 2016, c’est un accord entre l’Université, le Land de Sarre, les instances représentatives des avocats sarrois et le Barreau de Paris qui a fait du CJFA un organisme de formation continue franco-allemande pour les élèves avocats et les avocats.

Que diriez-vous à un étudiant qui hésite à s’inscrire au CJFA ?
Contrairement à d’autres formations franco-allemandes, le CJFA vous laisse de nombreuses portes ouvertes et de belles opportunités. Si vous venez chez nous, vous pouvez tout faire ! Si vous réussissez le CJFA, vous pouvez entrer en licence, en master, en France ou en Allemagne. Nous avons quatre Universités partenaires en France (Lorraine, Paris 2, Strasbourg et Toulouse) et les partenariats se multiplient, ce qui illustre notre attractivité. Vous avez donc toutes les options ouvertes tout en bénéficiant d’une formation de grande qualité. A mes yeux, le CJFA est comme une Grande école : elle est gage d’excellence et ouvre toutes les portes.

Les étudiants qui passent par le CFJA trouvent-ils facilement du travail ?
Les étudiants trouvent très rapidement un premier emploi. Il y a de nombreuses possibilités : avocats en France et avocats en Allemagne, sciences politiques, travail diplomatique. Les institutions européennes, par exemple, cherchent de nombreux profils bilingues. Le Luxembourg s’intéresse aussi aux profils franco-allemands. En droit luxembourgeois, les textes officiels existent en français et sont désormais également disponibles en allemand, ce qui offre de nombreuses possibilités d’emploi. La difficulté des étudiants du CJFA n’est pas de trouver un emploi mais d’en choisir un.

Quelle orientation stratégique prévoyiez-vous pour le CJFA dans les années à venir ?
Notre ambition première est la multiplication des filières précises et exigeantes pour répondre à des attentes très spécifiques. Le droit franco-allemand est une niche, mais à l’intérieur de cette niche il existe des domaines encore plus précis. Nous allons désormais, plus que la quantité d’étudiants, renforcer encore la spécialisation des filières.

La licence de droit sera proposée avec nos quatre Universités partenaires et d’autres qui nous rejoindront probablement bientôt. Sur ce socle seront construits des programmes de Master, ouverts aux étudiants extérieurs (c’est le LLM « Droit allemand pour étudiants francophones ») ou permettant à nos étudiants français et allemands d’approfondir leur spécialisation. C’est un grand nombre de filières que nous allons ouvrir, sur la base de programmes existants, afin de proposer des études adaptées aux envies et aux besoins des étudiants. C’est comme un arbre : un tronc que constitue notre licence et de nombreuses ramifications en Master.

Vous ne cherchez pas forcément à vous agrandir ?
Mon but n’est pas d’augmenter la taille, mais de faire éventuellement recruter de nouveaux profils, par exemple en créant des Master of Laws en augmentant les moyens pour répondre à des besoins spécifiques. Le développement stratégique est de maintenir le CJFA à son niveau d’excellence. Enfin, il y aura en 2018 un nouveau directeur à mes côtés, puisque le Professeur Claude Witz partira à la retraite. Le nouveau directeur viendra avec ses envies, son réseau et ses idées. Donc je ne sais pas exactement ce que l’avenir donnera, mais ce qui est certain, c’est que nous allons encore multiplier les projets.

[1] Un processus de rapprochement des systèmes d’études supérieures européens pour créer un Espace européen de l’enseignement supérieur.

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